Bourse : bilan et perspectives de mon PEA au 30 juin 2015

Il est temps pour moi après un début d’année très agité sur les marchés de faire un bilan et de tirer des conclusions sur les choix opérés au sein de mon Pea. Je vous explique également comment j’anticipe d’investir d’ici à la fin de l’année.

Si vous parcourez ma catégorie « bourse« , vous trouverez tous mes bilans et vous découvrirez l’évolution de la construction de mon Pea. Vous trouverez des articles qui mettent en avant les avantages des actions dont le dividende est croissant et de nombreux conseils.

Six mois entre deux bilans, cela me paraît être un bon timing.

Faire trop souvent des bilans ne sert à rien. La bourse fluctue tellement, à la hausse comme à la baisse, qu’il est toujours très compliqué, voire impossible d’anticiper le marché. Cela tombe bien, ce n’est pas ce que je cherche à faire.

Justement…

Qu’est-ce que je cherche à faire en bourse ? Pourquoi suis-je devenu un investisseur ?

Petit retour en arrière !

Si je suis de nouveau revenu investir en bourse en janvier 2012 avec 0 € en poche, c’est pour préparer une relative indépendance financière et surtout commencer à préparer sérieusement mon avenir financier et ma retraite. Peut-être est-ce également votre aspiration ?

L’argent que j’investis ne m’est pas tombé du ciel. Tous les mois, j’économise pas loin de 15 à 20 % de mes revenus. Cette somme, je la place à la fois sur mon PEA et sur mon assurance-vie Fortunéo.

Sans y penser, mon patrimoine augmente ainsi régulièrement.

Il y a 6 mois, lors de mon dernier bilan, j’avais décidé de garder une certaine ligne de conduite, à savoir placer 300 € / mois sur mon Pea et 100 € / mois sur mon assurance-vie.

Cette répartition, je m’y suis tenu.

Seulement, depuis le début de l’année, je n’ai que très peu acheté de titres, j’ai placé mes liquidités sur le compte courant lié à mon Pea. Mon objectif est aujourd’hui de faire grimper mon cash à 50 % de mes investissements. Il est aujourd’hui de seulement 15 %.

Quant à mon assurance-vie, je tends à maintenir le même équilibre, 50 % sur un fond en Euros et 50 % sur deux fonds actions.

Quelle est la performance de mon Pea ? Ai-je eu le nez nécessaire pour augmenter mon patrimoine financier ?

Vous le savez, le début d’année 2015 fut marqué par une forte hausse des indices européens. J’en ai donc bien profité.

Mon Pea est donc passé de 12 416 € à 16 090 € en six mois, un résultat plutôt encourageant.

Cette évolution, ne correspond pas à une plus-value nette, mais à l’addition de mon épargne régulière à celle des plus-values et dividendes réalisés ou pas sur le début de l’année.

Mon épargne mensuelle sur les six derniers mois correspond à 2080 €.

Ma plus-value additionnée aux dividendes perçus est de 1594 € (16 090 – 12 416 – 2080).

Pour simplifier, la valorisation de mon contrat est, en six mois, de + 10 %. Un rendement très intéressant, sachant que 15 % de mon capital n’est toujours pas investi.

Pour répondre à la question, j’ai effectivement eu du nez. Cependant, comme moi, vous savez qu’en bourse, cela ne veut absolument rien dire. Mon « pari » : je suis convaincu que dans les 20 à 30 prochaines années, la bourse fera mieux que de nombreux placements. Mon but est donc d’attendre des opportunités d’achats sur des actions dont le dividende est pérenne ou croissant. Quand l’occasion se présente, j’achète ces titres pour ensuite les conserver de nombreuses années.

Les dividendes me permettront ainsi à terme de dégager des revenus passifs tout en espérant faire croître mon capital dans le temps.

Mon portefeuille se compose aujourd’hui de 10 valeurs !

  1. 21 actions Air Liquide (pas très original, mais efficace)
  2. 19 actions Arkema
  3. 73 actions AXA
  4. 15 actions Danone
  5. 30 actions Rubis
  6. 19 actions SIPH
  7. 16 actions Technip
  8. 23 actions Total
  9. 29 actions Vilmorin
  10. 15 actions Vinci

Quel est le montant des dividendes perçus depuis le début de l’année ?

Pour simplifier, le montant total de mes dividendes depuis le début de l’année s’élève à 418,53 €. A titre de comparaison, sur l’année 2012, j’avais touché 163 €, en 2013, c’était plus de 312 € et en 2014, plus de 518 €.

Mon objectif est de faire croître, année après année ces revenus « passifs » pour finir par dégager au bout du compte, des milliers d’euros de revenus complémentaires.

Perspectives d’investissements pour le reste de l’année

Il est impossible d’anticiper le marché boursier. Toutes les personnes qui tentent de le faire, ont en fait, une chance sur deux de voir juste ou de se tromper. Pour cette raison, il est hors de question non plus de ne pas être investi.

Alors dans cette situation, qu’est-il bon de faire ?

Personnellement, j’ai une stratégie assez claire, simple et compréhensible.

Mon but est de sélectionner des valeurs dont le dividende est le plus souvent croissant. Il faut alors attendre le bon prix d’achat pour que le rendement soit suffisamment intéressant. Ensuite pas question de vendre, je conserve pour toucher de véritables revenus passifs avec un revenu qui devrait croître sans rien faire, et ce, pendant des années.

Comme aujourd’hui, je n’ai nul besoin de plus d’argent, je réinvestis systématiquement les sommes que je touche en les laissant sur mon Pea.

Dans cette stratégie, il est clair qu’il est toujours important d’avoir quelques liquidités de côté pour saisir des opportunités. Pour cette raison, comme je ne trouve plus d’achats « intéressants », je décide d’augmenter ma poche de liquidités à hauteur, pour l’instant, de 50 % du montant de mes investissements.

Et vous, quel est votre bilan ? Tenez-vous à jour un suivi mensuel, semestriel ou annuel de vos placements financiers ?

Mon expérience me montre qu’il est primordial de suivre l’évolution de ses investissements. C’est motivant, et cela permet de toujours savoir ce que l’on fait effectivement de son argent.

Si vous êtes intéressé : 

Mon courtier en ligne est Binck.fr, si comme moi, vous voulez souscrire un contrat (compte-titre ou Pea) chez ce dernier, n’hésitez pas à me contacter pour bénéficier de l’offre de parrainage.

Au plaisir,

Arnaud

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14 réflexions au sujet de “Bourse : bilan et perspectives de mon PEA au 30 juin 2015”

  1. Bonjour Arnaud,

    Perso, je pense tout comme toi, qu’il est important de tenir le journal de bord de son portefeuille boursier et même de son bilan financier personnel.

    Pour ma part, je procède à une mise à jour de façon hebdomadaire.

    Répondre
  2. Bonjour Arnaud,
    Air liquide « pas très classique mais efficace »…euh, tu voulais sans doute dire « très classique, mais efficace »…en effet, 30 ans sans coupe du dividende, c’est plutot rare en europe!
    SIPH est avant tout un investissement sur l’évolution du cours du caoutchouc, donc très volatile, mais là, je pense que tu es arrivé à un point ou soit tu renforce, soit tu solde la ligne…
    En parlant de volatilité, je pense que ton portefeuille doit être assez volatile, non seulement à cause de sa faible diversification, mais aussi et surtout de sa forte concentration sur le secteur petrolier…
    Je trouve que la conso de base (Danone ou autres…) meriterait d’être renforcée, et qu’une exposition à la santé serait une bonne chose aussi…

    Répondre
    • @ Yoshi

      Effectivement, je voulais dire « pas très original » et non « classique. C’est corrigé, merci.

      Concernant ton analyse, je la rejoins, j’ai un manque de diversification certain. Je n’ai pas beaucoup d’inspiration.
      Peut-être devrais-je rééquilibrer mon portefeuille directement avec un peu plus de liquidité, virer SIPH et investir un peu plus dans Danone et pourquoi pas Unilever.

      au plaisir

      Répondre
      • …Si je devais m’en tenir qu’à la cote parisienne, ou même les places euronext, moi aussi je serais en manque d’inspiration!
        Heureusement, il y a le LSE, les frais de courtage et le droit de timbre sont lourds, mais en passant des ordres suffisamment importants, et à condition de ne pas avoir la « bougeotte », on y trouve de magnifiques machines à cash!
        Je trouve même que des trais de courtage lourds sont un atout pour un investisseur « buy&hold », car ils incitent à ne pas faire d’allers-retours intempestifs, et sont de toute façon reduits à néant avec le temps!

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  3. Petite inspiration du moment (qui n’engage que moi…):
    Tu pourrais par exemple solder Danone, SIPH, une partie de Vilmorin (1000€ maxi), Total, et Technip.
    Remplacer tout ca par 2 titres:
    D’un côté, Glaxo Smith Kline, où Astra Zeneca, où British American Tobacco, où Imperial Tobacco (pour les 2 derniers, je te laisse seul juge, techniquement, ils ont ma préférence, moralement, je comprends que l’on puisse avoir quelques reticences, et c’est peut-être en partie ce qui explique la surperformance historique du secteur…)
    De l’autre, une major pétrolière, mais à le place de total, je verrais plutôt Royal Dutch Shell (RDSB, achetable sur Amsterdam), ou BP (là, il faut passer par le LSE…)
    Lignes de taille « correcte »,volatilité historique faible, rendement important et avec un taux de croissance et une pérennité à long terme qui devraient être satisfaisants…

    Répondre
    • @ Yoshi

      Intéressant, suite à ce commentaire, j’ai passé pas mal de temps sur internet à faire quelques recherches pour trouver des titres qui correspondent le mieux à mes attentes (achat « buy and hold »).
      Les titres que tu cites en font partis c’est évident, j’en ai « re »découvert d’autres (Nestlé, Sage, vodafone…, par exemple). J’ai tout intérêt à diversifier mon portefeuille avec des titres européens puis américains (sur Compte-titre). C’est certainement ce que je vais commencer à faire dans le courant de l’année.

      Pour info, je me suis séparé de SIPH avec une belle moins-value, cette valeur ne rentre pas ce critère « Buy and Hold », j’étais aveuglé il y a deux ou trois ans par le rendement.

      au plaisir

      Répondre
  4. Aaaaaaah!depuis le temps que je te « travaille au corps » au sujet de l’investissement hors des frontières françaises!
    Tu as tout à y gagner:diversification géographique et sectorielle, baisse de la volatilité, rendement…
    Et il est tout à fait possible d’optimiser la fiscalité en phase de capitalisation en ouvrant ton PEA à d’autres cieux, et en trservant le CTO pour la detention de titres ne versant aucun dividendes, puis petit à petit aux titres à dividendes, voire aux foncières cotées…

    Répondre
  5. @ Yoshi

    C’est vrai, je ne peux pas nier le fait que depuis plusieurs années maintenant tu me suggères de regarder ailleurs. Il faut croire qu’il me faut du temps…
    C’est un défi pour moi. Je pense qu’il sera passionnant à relever.
    🙂

    Répondre
  6. Bonjour Arnaud,

    Quand j’investis pour les dividendes j’essaie toujours de choisir une action qui ne perd pas en valeur. FMU est un bel exemple. Un rendement de 5 ou 7 mais une PV de 40%.

    Mais cela dit, se contenter de 5% par an, c’est pas encore la richesse.

    Je ne sais pas si tu as vu Voltari : +2000% en avril. Et elle recommence, la brute ! +50% en quelques jours.

    Répondre
    • Très belle perf sur voltari, titre à surveiller comme le lait sur le feu, etre capable de rentrer pile au bon moment, et sortir également pile au bon moment….
      D’ailleurs, ce type de titres est un formidable outil de speculation court-terme, mais un investissement long-terme catastrophique! Sur les 5, 10, 15 dernieres années, il se fait retamer par Air liquide, Pepsi, Philip Morris…même pour un investisseur ayant eu le plus mauvais timing possible!

      Répondre
    • @ Michel

      Comme toi, je recherche des actions qui versent un dividende correct et croissant.
      Je souhaite également que l’entreprise se valorise régulièrement sur le long terme.

      Des sociétés spéculatives comme « Voltari », je ne les regarde même pas, elles n’entrent (tu t’en doutes) absolument pas dans mes critères de sélection.

      Répondre
  7. Et vous, quel est votre bilan ? Tenez-vous à jour un suivi mensuel, semestriel ou annuel de vos placements financiers ?

    Bonjour Arnaud,

    Tout comme toi je fais un bilan de mes revenus (Actif (trading + portefeuille) / Passif (revenus locatifs) ).
    Pour le passif je fais un bilan annuel, ça me permet de faire un calcul plus juste de la rentabilité.
    Pour l’actif je fais un bilan mensuel.

    Cordialement,

    Répondre

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