Comment calculer sa capacité d’épargne ?

Une question essentielle pour connaitre ses possibilités d’investissement, c’est de connaître sa capacité d’épargne.

Quelle est votre marge de manœuvre ?

Cette question est intéressante, elle soulève la question de savoir si oui ou non vous vous informez de savoir où passe votre argent, votre salaire. Dans quoi je dépense le plus, qu’est ce qui m’intéresse le moins. Vos dépenses sont le reflet de votre personnalité.

Vous dépensez peut-être dans la technologie, dans les vêtements, dans de nombreux petits achats que vous oubliez en quelques heures, en quelques minutes…

Ne pas connaître ses dépenses est une erreur, une grosse erreur. On se plaint de ne pas pouvoir s’offrir tel ou tel objet, de faire tel ou tel voyage…

Mais savez vous où passe réellement votre argent.

Savez vous que suite à la lecture de ce livre « The Millionaire Next Door: The Surprising Secrets of America’s Wealthy« , j’ai découvert que la majorité des millionnaires savent exactement où va leur argent.

Il n’y a que deux choses à connaître pour calculer sa capacité d’épargne, comme quoi, les finances personnelles c’est simple.

Il y a vos revenus, tous vos revenus.

Il y a vos dépenses, toutes vos dépenses.

Les revenus :

Pour la majorité d’entre nous c’est simple, il y a le salaire, les traitements, les prestations sociales, les revenus fonciers, les revenus de valeurs mobilières, la vente d’objets divers etc… . Vous ne devriez pas avoir de problème.

Les dépenses :

C’est certainement plus difficile de les calculer, d’ailleurs, je suis sûr que pour beaucoup d’entre vous, vous ne connaissez pas exactement le montant de vos dépenses. Je vous rassure je ne les connais pas exactement mais à 5 % près, j’en ai une idée précise.

Pour m’aider, tous les ans, je fais l’inventaire de mes dépenses contraintes que je note dans un fichier excel.

Il y a deux types de dépenses, celles contraintes et celles courantes.

Les dépenses contraintes :

– Le loyer ou le crédit pour votre résidence principale

– Charges (eau, chauffage, électricité, gaz…)

– Impôts sur le revenu

– Impôts fonciers

– Taxe d’habitation

– Les assurances (voiture, moto, maison, individuel conducteur…)

– Les forfaits (Téléphone, internet, les abonnements télé…)

– Les prélèvements sociaux

Vous devez toujours connaître ces dépenses au centime près. Vous pourrez ensuite en réduire certaines, j’en suis convaincu.

Les dépenses courantes :

Celles-ci sont plus difficile à calculer. Quand vous êtes célibataire avec un seul compte, pas de problème, mais quand vous êtes en couple avec des enfants et plusieurs comptes, c’est plus difficile.

Cependant c’est possible de connaître ces dépenses à 5 ou 10 % près.

Vous allez regrouper ici les dépenses :

– D’alimentation

– d’habillement

– de vacances et de loisirs

– de cantine

– d’essence et d’entretien voiture

Cette liste n’est pas exhaustive, à vous de l’adapter à votre situation.

Avec la connaissance de toutes ces dépenses, vous êtes en mesure de connaître votre capacité d’épargne, il vous suffit de faire une soustraction (Revenus – Dépenses).

Votre solde doit absolument être positif, si les sommes s’annulent, voire pire, sont négatives, vous devez vous prendre en main. Ce n’est pas un conseil, c’est une nécessité.

Cette épargne est une base pour élaborer un plan, plus communément appelé une planification financière.

Si votre capacité d’épargne vous satisfait, alors ne changer rien, si par contre elle est déficitaire…, à vous de voir.

Les dépenses contraintes et courantes peuvent être réduites, pour vous donner une idée des dépenses types des ménages en France, vous pouvez regarder ce tableau (source UNAF)

Vous connaissez maintenant votre capacité d’épargne, à vous de faire les bons choix et les bons investissements pour faire fructifier cette dernière.

Cette étape est indispensable pour pouvoir réaliser ses objectifs. La connaissance de ses dépenses est un excellent moyen de se rendre compte de la valeur de l’argent.

Connaissez-vous votre capacité d’épargne ? Si oui, à combien s’élève-t-elle ? 20 % de ses revenus me semble être une bonne option.

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13 réflexions au sujet de “Comment calculer sa capacité d’épargne ?”

  1. Pour ma part, cela fait des années que j’analyse mes recettes et mes dépenses pour ainsi les optimiser au quotidien. Attention, quand je parle d’optimisation, cela ne signifie pas une interdiction de dépenser, juste une rationalisation intelligente de mes finances.

    J’arrive à épargner un minimum de 20% de mon salaire depuis déjà quelques années. J’ai toujours tenu ce cap même lorsque j’ai divisé mon salaire par deux l’an dernier.

    Le tout est de savoir faire des compromis intelligents, ne pas trop se priver et surtout ne jamais oublier de se récompenser !

    Répondre
    • @ Laurent

      Bravo pour cette gestion, ce n’est pas permis à tout le monde de pouvoir et surtout de savoir économiser 20 % de ses revenus.

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  2. Je consultais récemment Statistiques Canada qui décrivaient les postes de dépenses les plus importants pour les ménages. En gros, les dépenses relatives aux maisons, aux transports (voiture) et à la famille (alimentation, activités,…) sont les plus importantes.

    J’imagine que c’est les mêmes thèmes de votre côté de l’atlantique?

    Répondre
  3. Cela fait quelques temps que je suis les dépenses.
    Nous dépensons environ 85% de mon salaire à 2.
    Ce qui nous donne ensemble une capacité d’épargne entre 30 et 50%.
    Variable selon les revenus de madame (elle est en contrat temporaire, donc avec des période de creux).

    Par contre, un second problème : où positionner un emprunt immobilier : dépense ou épargne?
    Idéalement, les intérêts en dépenses et le capital en épargne, mais dans la réalité, difficile de faire le suivi mois par mois (les intérêts diminuant d’un mois à l’autre).

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  4. @ Mathieu

    En effet, en France, nous avons sensiblement les mêmes postes de dépenses.

    @ Gunday

    Waouh, quelle capacité d’épargne, c’est impressionnant, on a eu l’occasion de l’évoquer dans d’autres commentaires mais je trouve ça intéressant de voir que c’est possible.

    Bonne question, pour ma part le prêt immobilier ne rentre pas dans mon épargne. Je tends à économiser 20 % de mes revenus sans inclure mon crédit. Au moment ou ce dernier va se terminer je scinderai en deux le montant, une partie pour l’épargne et une autre pour voyager.

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  5. En fait le crédit immobilier représente le plus gros poste de dépense avec environ 20% des revenus. (capital & intérêt)

    Les 30% fixes restants se partage entre la nourriture et les forfaits.
    En sachant que je déteste la nourriture toute prête, donc je fais majoritairement maison. (yaourt / pain / potager / cuisine en général). Donc ça allège les coûts, surtout que j’essaye maintenant de diminuer voire de me passer de viande. Donc des coûts encore plus faible.
    Ensuite, on est 2 sans enfants, donc pas trop de dépense, et vu qu’on bosse loin et qu’on a pas mal de transports (en commun donc pas d’essence à dépenser), ça limite les frais.

    Les 20% variables sont en fonction des périodes par exemple Noël pour les cadeaux, ou les impôts voire des frais « imprévus » qui si ils ne sont pas trop élevés, nous essayons de passer dans le budget mensuel.

    C’est vrai qu’on fait assez simplement, sans gadget, mais je pense que c’est aussi une mentalité (ou une habitude au choix).

    Mais au final, on épargne aussi beaucoup sur des comptes affectés (voiture, animaux, …) : environ 18% de nos revenus.
    Le reste part en épargne longue ou en investissement.

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  6. Bonjour,

    Même si j’habite encore dans le cocon familial, je surveille mes dépenses via un tableur Excel. En prenant cette habitude, cela me permettra d’être rigoureux à l’avenir. De plus, il y a le deuxième tiers de l’impôt sur le revenu à payer ce mois-ci.

    Cordialement.

    Répondre
  7. « Vos dépenses sont le reflet de votre personnalité » : tellement vrai ! Je rajouterais aussi de nos préoccupations, qui peuvent changer. Comme quoi rien n’est perdu 🙂

    Sur les 3 dernières années, ma capacité d’épargne était bâtie autour mes 2 buts : payer notre crédit immobilier et financer mon projet de congé pour création d’entreprise. Résultat : 40% d’épargne mensuelle minimum. Et mes dépenses prenaient ce qu’il restait.

    Je savais ce que je voulais, j’ai plié le reste à cette volonté.

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  8. Effectivement il est important de connaitre ses dépenses et de connaitre sa capacité d’épargne.

    20% me semble un bon pourcentage, toutefois plusieurs critères sont à prendre en compte. Ses objectifs personnel, les revenus perçus car tous simplement 20% de 1500 euros ne correspond pas à 20% d’une personne gagnant 3000 euros…

    Une règle importante est également de penser à toujours ce faire plaisir. A titre personnel je me suis serré la ceinture pour vraiment épargner durant une période de ma vie, j’épargnais c’est sur, mais je n’éprouvais plus aucun plaisir, plus de sortis, cinéma ce qui m’a beaucoup désociabilisé…

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  9. Il est sur qu’il ne faut en faire de trop d’un coup. Sur la durée, ce n’est pas tenable … Comme souvent, les excès sont mauvais …

    Je ne pense pas que l’épargne mensuelle soit facilement quantifiable. Il y a autant de cas qu’il y a de personnes. Et le ressenti de chacun est différent et important …

    Je pense qu’il faut d’abord être convaincu qu’une épargne mensuelle est essentielle puis la mettre en place rapidement, même s’il ne s’agit que de 50 ou 20 euros.

    Ensuite, il faut évaluer sa capacité d’épargne, comme le conseille très bien Arnaud dans cet article, et la ventiler : fond de précaution, projet court/moyen terme, investissement long terme. Et ne pas bannir des dépenses plaisir 🙂 : le moyen le plus simple est de majorer ces dépenses courantes. Il est évident que dans un premier temps, on construira son fond de précaution et on ignorera les investissements à long terme.

    Enfin, il faut travailler à augmenter sa capacité d’épargne en dépensant mieux et intelligemment.

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