Préparer sa retraite à 40 ans

Préparer sa retraite à 40 ans, un véritable défi… Vous n’allez certainement pas me contredire.

Autant il y a 10 ou 15 ans, à 40 ou 45 ans, nombre de personnes avait fini de payer leur résidence principale et pouvait par l’immobilier locatif se préparer une retraite bien confortable et en douceur.

On achetait un bien et le locataire, avec le montant du loyer, payait la totalité des mensualités du crédit et des charges. Ainsi, au moment de partir à la retraite, l’appartement ou la maison était entièrement payé et les loyers venaient améliorer le quotidien.

Cette époque est révolue pour un nombre croissant de quadragénaires.

Pourquoi les quadragénaires désertent-ils le marché immobilier locatif pour préparer leur retraite ?

Tout simplement parce qu’ils ne sont toujours pas propriétaires de leur résidence principale.

En effet, en discutant avec vos voisins, vos collègues et vos amis, le constat est le suivant : seulement une infime partie des « quadras » deviennent définitivement propriétaires à l’âge de 40 ou 45 ans. Par conséquent, plus question pour la majorité d’entre eux d’investir dans du locatif. Leur préoccupation est de pouvoir payer leurs mensualités et de financer les études des enfants.

La préoccupation est plutôt aujourd’hui de pouvoir rembourser un crédit qui a été contracté tardivement sur 20 ou 25 ans. Ce qui fait que pour la majorité l’objectif est d’avoir un toit au-dessus de leur tête au moment de partir à la retraite et c’est bien souvent tout.

Il est pourtant possible de faire mieux…

Vouloir préparer sa retraite à 40 ans est une nécessité

L’idéal est de commencer à y penser dès son premier travail…

A quarante ans, nul doute, que l’on y pense de plus en plus.

« Mais comment s’y prendre, que faire, les fins de mois sont déjà tellement difficiles et pas moyen d’économiser un seul euro. Tout passe dans le remboursement du crédit voire dans le loyer… »

Aujourd’hui, préparer sa retraite nécessite de le faire autrement… Si investir dans un bien immobilier locatif n’est plus possible ou investir tout simplement dans votre résidence principale vous semble (vu le prix de l’immobilier) inenvisageable, il vous faut préparer votre avenir d’une manière différente, c’est possible, et même essentiel.

Revoir le budget familial est primordial pour dégager de l’épargne

Le principe de base est dans tous les cas de pouvoir dégager des économies (Les outils à votre disposition sur internet pour dégager de l’épargne). Ce que je vais dire ici, vous ne voulez pas l’entendre, et pourtant… c’est la solution.

Il faut tout simplement réduire et optimiser ses dépenses, son train de vie pour dégager de l’épargne. Nul doute que le meilleur moyen est, tous les mois, en début de mois « obligatoirement » d’épargner 5, 10, 15 ou pour les plus motivés 20 % de son salaire (rien d’impossible, c’est ce que je fais depuis plusieurs années).

Vous allez me dire que c’est impossible, pourtant, il y a quelques années, vous gagniez bien 5, 10, 15 ou 20 % de moins qu’aujourd’hui.

A 40 ans, il est temps pour vous d’investir, même peu…

« Mais je n’y connais rien, que choisir »

  • Il y a plusieurs options, le plus simple et le plus sécurisant, c’est simplement d’ouvrir une assurance-vie. Vous allez, si vous préférez la sécurité épargner sur un fond en euros. Avec un délai d’investissement de près de 20 ans, la bourse paraît, avec les risques que l’on connaît, bien plus intéressante. Pour cela, sur un contrat d’assurance-vie, il y a les fonds actions. Les contrats en lignes vous permettront d’avoir de meilleurs rendements et bien souvent sans frais.
  • La bourse vous tente, ouvrez un PEA et/ou un compte-titre et alimentez le régulièrement sur des valeurs de « père de famille ». Choisissez en priorité un courtier en ligne, le mien est plutôt de bonne facture.
  • Les parts de SCPI s’offrent à vous, personnellement, je n’en suis pas fan. A mon goût, il y a trop de risques. Si pourtant, vous prenez cette option, le mieux est certainement de les souscrire également dans le cadre d’une assurance-vie. En effet, l’assureur à une obligation légale de liquidité. Vous ne le savez peut-être pas, mais le gros problème des SCPI, c’est de réussir à les vendre.
  •  Si vous souhaitez investir dans l’immobilier avec « un petit budget », les parkings et les garages, à la condition de les acheter au juste prix, sont une bonne alternative. Je vous conseille par ailleurs la lecture du livre électronique suivant : Réussir son investissement dans les parkings. J’ai pu ainsi déjà acheter trois garages en suivant pas à pas les indications de son auteur.

Préparer sa retraite à 40 ans est donc un véritable défi. Il ne faut plus l’envisager de la même manière qu’il y a quelques années. Il faut vraiment intégrer que les investissements financiers et non ceux immobiliers deviennent une priorité. L’immobilier doit permettre une relative diversification.

Ne prendre aucun risque est évidemment un choix louable, mais n’oubliez pas qu’avec un horizon de placement de 15 à 20 ans, nul doute que la bourse via un PEA, un compte-titre ou une assurance-vie peut offrir des performances supérieures. C’est vrai que la bourse peut nous amener à certains moments à perdre une partie de notre capital. Mais l’histoire nous apprend que sur le long terme, le rendement des actions est très intéressant.

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16 réflexions au sujet de “Préparer sa retraite à 40 ans”

  1. Excellent article Arnaud,

    À 40 ans, une plage de 20-25 ans s’étend devant nous avant la retraite, c’est amplement suffisant pour bâtir un solide capital retraite, mais il faut commencer et arrêter de remettre à plus tard.

    À mes yeux, la Bourse représente, sur une période de 20-25 ans, le meilleur véhicule d’enrichissement pour l’épargnant.

    Faites vos devoirs et lancez-vous comme investisseur autonome ou encore investissez via des trackers si vous manquez de temps ou de motivation pour l’analyse de titres, peu importe la méthode, l’important demeure d’épargner et d’investir.

    Répondre
    • @ Martin

      Merci pour ce rappel, c’est vrai que je n’insiste pas assez dans mon article sur le fait que le plus important est de passer à l’action.
      Ce qui me fait plaisir, c’est qu’une partie des lecteurs n’hésitent pas à le faire. Les échanges sont parfois d’autant plus constructifs parce qu’ils font des choix différents des miens.

      Répondre
  2. Bonjour,

    Les prix immobiliers sont très bas en France en ce moment, c’est le moment d’acheter. C’est ce que j’ai fait et je suis donc propriétaire d’un T2 ! J’aurais la chance de finir de le rembourser à 40 ans, mais est-ce qu’à 40 ans je voudrais vivre avec femmes et enfant dans un petit deux-pièces ? Je ne crois pas!

    Je rejoins totalement Martin qui dit que la bourse est le meilleur véhicule d’enrichissement sur une période suffisamment longue, alors passez à l’action !

    Cordialement,

    Nicolas

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  3. Bonjour Arnaud,

    Très bon article, je pense aussi que certaines tactiques immobilières pourront peut-être permettre aux quarantenaires de trouver des solutions. Cetains investissements permettront de dégager de bons compléments de retraite. Je pense à l’investissement dans les parkings et la location saisonnière, certains de mes mentors les utilisent et s’en sortent très bien même bien avant la retraite.

    A bientôt Yves mesmentors.fr

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  4. Salut Arnaud,

    Bon article qui sert de piqûre de rappel. Le temps passe et c’est sûr qu’à 40 ans, on y pense à cette retraite.
    Comme tu le dis, le plus important est de choisir le bon véhicule même s’il est préférable d’en avoir plusieurs.

    Concernant l’immobilier, pour le même prix qu’un garage, tu peux aussi placer de l’argent dans un viager immobilier. C’est un placement financier sur un support immobilier sans gestion locative ni imposition de revenus locatifs et pourtant avec un abattement jusqu’à -40 % sur le prix d’achat.

    Le viager est très peu connu mais il offre des perspectives intéressantes.
    Il faut juste un peu d’apport (10.000 à 20.000 euros) et une épargne mensuelle (quelques centaines d’euros pour la rente).

    A bientôt,
    Fabrice

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  5. Bonjour,

    En France, l’âge moyen de préparation à la retraite est de 42 ans. Concernant les solutions que vous proposez, la Bourse est statistiquement le meilleur placement à condition de bien choisir ses titres.

    Par contre, il est temps de dire que les assurances-vie fonds euros ne sont pas des actifs financiers car les obligations d’États sont des créances ou des dettes.

    Cordialement.

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  6. Quadragénaires, pas quarantenaires. Nous sommes des humains, pas des objets. Et « désertent », pas « désertes ». Je sais que tout le monde fait des fautes, moi y compris mais là, ça pique les yeux, ça ne m’a même pas donné envie de poursuivre la lecture…

    Répondre
  7. Bonjour Aurore (oui, on peut saluer ici)

    Ensuite, comme tu le dis, nous sommes humains donc on a le droit à l’erreur.

    Il n’y a que ceux qui ne font rien, qui ne font pas d’erreur.
    Et encore, ils font l’erreur de ne rien faire 🙂

    Cordialement,
    Fabrice

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  8. bravo pour tes parkings. faut se lancer! mais avec méthode comme tu l’as fait.

    Je viens perso d’étudier un lot de 6 parkings. Mais on ne s’est pas entendu avec le proprio.
    Je viens de signer un studio qui devrait tourner à 13 % de renta brut frais de notaire compris. une belle affaire!

    sinon je ne partage pas ton avis sur la liquidité des scpi. Elle est très bonne depuis quelques années car le rendement et bon et c’est un produit facile à souscrire et gérer. Il y a eu des problèmes de liquidité dans le passé mais le marché a retenu les leons et modifié certaines choses. Après le risque 0 n’existe pas mais ce marché est plus liquide actuellement que l’immobilier traditionnel. de plus certaines scpi innovent en misant sur des pays européens ou sur d’autre modèle comme les ehpad, crèche etc et aussi dans les parkings

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  9. Salut,
    Pas mal de piste, j’ajouterai quelques informations.
    Pour les SCPI, même en direct, dans le cas des SCPI à capital variable, la société de gestion a déjà un obligation de rachat. Donc le risque est limité.
    D’ailleurs, derrière les parts, il y a un patrimoine réel, et généralement peu de dette. La moyenne des dettes des SCPI est autour de 8% de la valeur (attention certains sont à 30 ou 40%!!)
    Donc le risque est lié aux risques du marché immobilier en général.

    Pour l’assurance vie, si on vise du rendement, de la sécurité, mais pas d’effort, je dirai 2 assurances vies. Une 100% fonds euros. La seconde en mandat de gestion très offensif.
    Ensuite à chacun de mettre plus d’argent dans l’une ou l’autre en fonction de sa sensibilité au risque.
    Dans mon cas, mon mandat est 100% action. Par contre en cumulant les 2, je ne suis investi qu’à 60% en action, le reste étant en fonds euros, donc sécurisé.

    Un dernier petit mot, à 40 ans, investir peu me semble quand même un peu limite, je dirais plutôt, qu’il faut il aller allègrement!
    Bon, il est vrai que j’aurai dit ça pour tout âge! ^^

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  10. Très bon article.

    Oui, passer à l’action est essentiel et c’est vrai que plus on est jeune, mieux c’est. Mais quand on est jeune, on se dit que l’on a tout le temps d’y penser…

    Et il est vrai qu’on a l’embarras du choix sur le investissements : que l’on aime ou pas l’immobilier, que l’on aime ou pas la bourse…tout est affaire de goût et de connaissance.

    À condition de ne pas avoir peur de se retrousser les manches et d’apprendre ce qu’il faut.

    Répondre
  11. Le problème ne vient pas que du fait qu’ils ne sont pas propriétaires (les quadras). Il y a aussi l’état d’esprit. À 40 ans tout le monde n’est pas nécessairement prêt à faire ce qu’il faut pour y arriver. Mon associée à 58 ans et elle a fourni « un effort sur humain » pour arriver à construire ce que nous avons construit.
    À 40 ans, on ne veut pas se défaire d’un certain confort, et on ne veut pas « jouer » non plus. Enfin c’est ma pensé, mais il y a des cas singulier, puisque nous , nous le faisons ! 😉
    Par contre, le PEA rajoute des intermédiaires, il y a mieux pour la Bourse.
    J’aime beaucoup cet article qui traite des quadragénaires, on n’en parle pas assez !

    Répondre
    • @Nicolas:
      « Par contre, le PEA rajoute des intermédiaires, il y a mieux pour la Bourse.’….là, je suis intrigué, il faudra m’en dire plus!

      Répondre
  12. Salut à tous,

    C’est effectivement une démarche de diversification de ses sources de revenus qu’il faut mettre en place le plus tôt possible.

    Je le vois dans mon métier, beaucoup de personnes n’ont pas la volonté d’aller voir plus loin que de laisser leur argent sur un livret ou un PEL. Il faut s’éduquer financièrement afin de mieux gérer son budget pour épargner et investir enfin sur des supports qui rapportent plus qu’un pauvre % par an.

    Une fois que vous aurez acquises les bonnes connaissances, prenons l’hypothèse que votre patrimoine vous rapportera 5% nets par an, là où votre voisin stagnera à 2%… Sur 20 ans, le gain devient flagrant ! C’est donc bien beau de bien gagner sa vie mais encore faut-il s’intéresser à son argent pour qu’il serve à quelque chose une fois gagné !

    Merci Arnaud, ces articles sont toujours nécessaires 😉

    A bientôt

    Répondre
  13. @ Pierre-Antoine : c’est justement là le problème. Beaucoup préfèrent avoir un 2 % garantis (et je compte large) et en rester là, que de prendre le temps de s’informer et de voir comment faire fructifier le capital plus efficacement.
    Pour ceux qui ont l’habitude, c’est dommage, mais les autres ont l’impression de jouer la carte de la « sécurité ».
    Alors qu’ils ne se rendent pas compte que souvent, cela ne couvre même pas l’inflation.

    Répondre

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