Comment suivre la bourse, sans en être esclave ?

Merci à Philippe d’avoir pris le temps d’écrire cet article pour les lecteurs du blog. Philippe a découvert la bourse depuis peu, mais s’y est sacrément investi. J’ai la chance d’échanger avec lui à l’occasion. C’est très enrichissant.

Vous allez découvrir une analyse simple et pertinente d’une manière de suivre la bourse, sans en être esclave…

Place à l’article de Philippe…

Il y a deux grandes familles d’investisseurs en bourse :

  1. Les traders qui jouent sur les variations des cours, suite à des analyses techniques.
  2. Les bons pères (ou mères) de famille qui investissent sur des sociétés qu’ils apprécient et suivent pour se constituer un capital sur le long terme.

Je fais partie de la deuxième famille d’investisseurs. J’achète des actions pour les revendre dans 5, 10,15 ou 20 ans pour financer un projet personnel ou ma retraite.

Mon ami Arnaud a beau me conseiller de rester serein face à la volatilité actuelle de la bourse, je ne peux pas m’empêcher de regarder de temps en temps les cours. Pourtant, il a parfaitement raison, sur le long terme, nous serons toujours gagnants et les variations erratiques actuelles des cours ne seront plus qu’un mauvais souvenir dans quelques années.

D’autre part, si on passe son temps à surveiller les cours, il y a de quoi « rendre chèvre », n’importe quel investisseur, même celui possédant un maximum de sang-froid.

En même temps, qui ne s’est jamais dit : « dommage que je n’aie pas fait attention à la chute de telle action, j’aurais pu faire une bonne affaire » ?

J’ai trouvé une solution de consensus.

Tout d’abord pour 2016, je me fixe une limite haute et une limite basse pour chaque indice :

  • Tant que l’indice est au dessus de la limite haute, je ne regarde même pas la bourse. Je garde mes liquidités. Si la valeur de l’indice venait à augmenter de façon inquiétante sur plusieurs mois, je n’exclus pas de vendre une partie de mon portefeuille pour le sécuriser. C’est la zone d’emballement spéculatif.
  • Tant que l’indice est dans la « zone raisonnable », je peux investir si j’ai des liquidités et qu’un cours d’action est « correct », mais je ne suis pas hyperactif.
  • Si l’indice est dans le bas de la zone raisonnable ou descend en dessous (dans la zone de « grande braderie »), j’investis dans la limite du possible pour profiter des cours bas. La bourse devient mon investissement prioritaire.

Le livret A étant d’un rendement amorphe, nous avons tout intérêt à laisser des liquidités disponibles, même pendant plusieurs mois, afin de pouvoir saisir certaines occasions intéressantes.

Pour le CAC 40, voici l’illustration de mes propos (valeurs 2016) :

Comment suivre la bourse, sans en être esclave ?

Les 4100 points correspondent à une hypothèse de croissance très pessimiste : les rendements supérieurs à 4 ou 5% (voire 6%) d’entreprises très solides permettent de compenser la stagnation (hypothèse pessimiste de croissance).

Pour les 4700, les rendements ne sont plus très intéressants, sauf si on cumule le rendement global avec un taux de croissance des cours « très correct » (hypothèse optimiste de croissance).

Mais alors, comment être à la page, sans se faire de soucis et sans se connecter tous les jours au site internet de son courtier ?

Ma solution : j’utilise www.tradingsat.com.

Sur ce site gratuit, j’ai paramétré les seuils de cours d’indices et de cours d’actions en dessous desquels, je veux être averti par email.

Résultat : je peux garder des liquidités et ne pas m’occuper de la bourse pendant plusieurs mois. Puis, suite à la réception d’un email d’alerte, l’investisseur en moi se réveille et émet des ordres à des cours intéressants.

Et vous, que faîtes vous ?

N.B. Mes valeurs et explications exposées ici sont le résultat de mes analyses personnelles avec mes propres critères. Elles ne sont pas basées sur des analyses techniques des cours mais sur du bon sens « économique ». Vous pourrez trouver ailleurs sur le web des valeurs complètement différentes. Je ne vous garantie en rien que j’ai raison. Je vous expose simplement ma vision personnelle de petit investisseur amateur. Prenez les avec le recul nécessaire, comme un témoignage pour vous permettre de vous forger votre propre opinion.

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5 réflexions au sujet de “Comment suivre la bourse, sans en être esclave ?”

  1. Bonjour,
    j’ai une approche un peu similaire, mais par action.
    Au lieu de surveiller le CAC40, je surveille le cours des actions m’intéressant.
    Par exemple, je souhaitais me renforcer sur Air Liquide depuis un moment, et la chute de son cours sous les 95€ m’en a donné l’occasion.

    Répondre
  2. Bonjour,

    Whaou !! En gros c’est simple on n’a plus qu’à suivre les indications par e-mail. En revanche, je pense qu’il est judicieux de regarder les actualités d’une valeur avant d’investir. Si le cours a chuté simplement à cause de grosses erreurs de l’entreprise, mieux vaut éviter d’investir dans cette valeur (ce n’est que mon humble opinion).

    Yves mesmentors.fr

    Répondre
  3. Merci beaucoup, très bonne idée.
    J’ai cependant juste une petite question.
    Les seuils restent-ils les mêmes chaque année, et si tel n’est pas le cas, à partir de quelles informations les fixez vous ?
    Encore merci

    Répondre
  4. Bonjour, l’idée est sympa, car on peut vite tomber dans un processus très chronophage et stressant ce qui n’est pas bon. Nous n’investissons pas pour être inquiets.
    La méthode est sympa, mais il faut quand même suivre un minimum l’actualité pour pouvoir actualisé ses fourchettes plus régulièrement que 1 fois par ans. Peut-être une fois par trimestre.

    Mais bonne base pour se donner une discipline.

    Répondre

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