Débuter et gagner en bourse, c’est si simple

Débuter et gagner en bourse peut-être très simple si l’on connaît quelques bases fondamentales. Appréhender et comprendre le marché boursier, c’est possible et pour tous. J’ai très envie de vous inviter à y réfléchir.

On aime faire croire que la bourse est compliquée, que c’est une affaire de spécialistes. Est-ce vraiment le cas ? Font-ils vraiment mieux que les particuliers ou que leur indice de référence ? C’est moins sûr. D’ailleurs, les comparatifs de la presse spécialisée n’hésite pas à pointer du doigt certains fonds incapables de battre le marché alors qu’ils ont des outils sophistiqués.

On aime employer des termes compliqués, cela permet à certain de se sentir meilleur et plus intelligent. Cela permet aussi de vendre des produits à des personnes impressionnées par un vocabulaire compliqué.

Pourtant, il existe des méthodes gagnantes  pour débuter et gagner en bourse, réaliser des plus-values et engranger des dividendes sans suivre le cours des actions au jour le jour voire jamais (c’est certainement l’une des meilleures méthodes).

Pour débuter et gagner en bourse, il faut commencer par comprendre les bases :

  1. Lancez-vous en bourse si vous pensez que le marché est amené à croître sur le long terme, sinon passez votre chemin. Cela fait plus de 200 ans qu’il monte, personnellement, je ne vois pas encore pourquoi cela changerait.
  2. Pour vous le marché va continuer de progresser dans les années à venir (10, 20, 30 ans ou plus…), vous pouvez commencer à vous former. La lecture de quelques livres sur le sujet va certainement vous y aider. Ceux que j’ai eu l’occasion de lire se trouvent dans ma sélection de livres : « Etagère Bourse« . Je sais, certaines personnes préfèrent que je leurs fasse une sélection. « Si je devais n’en choisir qu’un, lequel serait-ce  ? » Ce à quoi je réponds que celui de Julien Delagrandanne permet d’avoir une très bonne approche de la manière dont il peut être intelligent d’investir son argent : Investir en bourse : styles gagnants, styles perdants
  3. Vous vous êtes formés, très bien, vous commencez à percevoir les bases, excellent, il ne reste plus qu’à ouvrir un PEA et / ou un Compte-titre (CT). Mais « Arnaud » quel courtier choisir ? Vous le savez, des courtiers, il y en a des tonnes, alors, si comme dans le paragraphe précédent, je devais n’en choisir qu’un, ce serait celui que j’ai depuis décembre 2011, à savoir binck.fr.
  4. C’est bon, j’ai sélectionné mon courtier, alors que dois-je faire, quelles actions souscrire ? Pour combien de temps ? Comment diversifier mes investissements ? A quelle fréquence dois-je investir ? Ces questions, vous devez vous les poser, elles sont essentielles. Récemment, grâce à « Yoshi » un lecteur régulier du blog et un rédacteur occasionnel (j’en profite pour le remercier pour ces analyses), je peux simplement vous dire qu’être inactif, qu’être un « investisseur passif« , en bourse est bien souvent la méthode la plus efficace pour gagner en bourse. On ne s’occupe ni des baisses, ni des hausses. Un article du magazine des échos « Le fonds le moins actif du monde est aussi l’un des plus performants » a d’ailleurs traité le sujet. Ce fond, « Le Corporate Leaders of America Trust« a largement superformé son indice de référence en ayant une gestion passive poussée à son extrême (on garde les actions sans jamais les revendre). Pour choisir ses actions, il y a de nombreuses méthodes, mais si l’on débute, on peut s’orienter vers de grosses sociétés rentables qui distribuent un dividende (de préférence un dividende croissant). Certes, on ne fera pas avec cette méthode des plus-values énormes, mais cela restera un investissement sain. On choisit alors 10 actions dans des secteurs différents, cela permet de diversifier et c’est parti. Ensuite, on investit régulièrement pour lisser le risque. C’est vrai, personne ne sait quand le marché est au plus haut ou au plus bas, alors en achetant régulièrement, on achète parfois un peu cher et parfois beaucoup moins. Sur une longue période, on s’y retrouve et les dividendes engrangés permettent ainsi d’avoir du cash à investir. Il ne faut pas sous-estimer l’effet des intérêts composés.

Faire croire que la bourse est compliquée est bien dommage. Débuter et gagner en bourse est possible et bien plus simple que l’on peut le supposer. Il suffit de raisonner sur le très long terme.

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29 réflexions au sujet de “Débuter et gagner en bourse, c’est si simple”

  1. Bonjour Arnaud, décidément, que d’honneurs tu me fais ces derners temps!
    Il faut dire que si je prends plaisir à suivre et échanger sur ton blog, c’est sans doute dü à ton « profil » assez proche du mien:marié (pas d’enfant de mon côté à ce jour, bien malheureusement..), même génération, mêmes aspirations sans oublier de garder les pieds sur terre…bref, c’est toujours un plaisir de passer par ici!
    Pour l’investissement programmé, je n’insisterais jamais assez sur l’importance de toujours avoir une allocation comprenant un pourcentage d' »actif sans risque »(liquidités, ou mieux:fonds euro d’assurance vie), pour acheter de manière automatique ce qui à baissé, et alleger ce qui monte.
    par exemple.une personne souhaitant avoir une allocation très agressive, aura de meilleurs resultats avec un 90% actions qu’avec un 100% actions:une performance long terme quasi équivalente pour une volatilité un peu plus faible.
    Pour info, Benjamin Graham, le père de l’investissement « value » recommendait aux investisseurs d’être investis au minimum à 25% en actions, et au maximum à 75%..

    Répondre
    • @ Yoshi

      C’est une façon de te remercier de participer à la vie du blog.
      J’apprécie tes réflexions et tes commentaires, très souvent (pour ne pas dire « toujours ») pertinents.
      J’aime bien cette logique purement mathématique de l’investissement en bourse comme le préconise « Benjamin Graham ». On évite ainsi, toute peur et toute euphorie.

      Répondre
  2. Excellent article Arnaud,

    S’il y a une certitude avec la Bourse, c’est qu’à long terme elle vous procurera un rendement aux alentours de 9% (dividende inclus)et ce sans effort, simplement en achetant un tracker qui copie l’indice de référence.

    Si ce genre de résultat vous satisfait, c’est parfait, ne vous cassez pas la tête. Par contre, si vous visez, comme moi, de surpasser l’indice de référence, il vous faudra alors faire vos devoirs, vous éduquer, passer à la gestion active de portefeuille.

    Perso, l’approche active m’a permis de réaliser une plus value de 9.2% en rendement annualisé depuis 2009, par rapport à l’indice de la Bourse canadienne (21.0% versus 11.8%).

    Répondre
  3. Qu’il s’ agisse d’investir passivement dans un panier de titres vifs ou un tracker, ou de chercher à faire du stock picking en sélectionnant avec soin les quelques titres dont on pense qu’ils sont une opportunité d’investissement exceptionnelle (que ce soit dû à leur sous-valorisation par rapport à leur valeur intrinseque estimée > école « value », à un potentiel de croissance que l’on pense très supérieur à leurs pairs > école « growth », ou un peu des deux > »growth at reasonable price »), les mouvements incessants seront bien souvent contre-productifs.
    Un investisseur indiciel qui cherche à « timer » le marché à toutes les chances de sous-performer le-dit marché, quand au stock picker, passer son temps à vendre les « opportunités exceptionnelles » qu’il vient à peine d’acheter sur des critères fondamentaux démontre soit un processus d’investissement peu pertinent, soit un manque de foi dans ce dernier…

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    • Mon cher Yoshi,

      Gestion active ne veut nécessairement dire, achat et vente à répétition, dans mon cas, mon taux de rotation est d’environ 10-20% par année.

      Je détiens certains titres depuis près de 7 ans. Celui qui passe son temps à acheter et vendre n’est pas un investisseur mais bien un spéculateur.

      Répondre
  4. Bonjour,

    comme dans tout domaine il faut d’abord se former puis s’entraîner. Ce qui me paraît évident est compliqué pour un débutant.

    Mais il y a des raccourcis. Essayer de comprendre l’entreprise, l’économie (macro ou micro), la gestion financière et l’analyse financière est une perte de temps.
    Rien ne vaut de bonnes vieilles moyennes mobiles et l’analyse technique.

    Donc, pour débuter en bourse, il faut se former à l’analyse technique.

    L’analyse fondamentale permet de trouver quelques pépites. L’AT permet de trouver des gains potentiels tous les jours.

    Et l’analyse fondamentale ne permet pas de faire du day trading…

    Mais, il y a au moins un point où les deux se rejoignent : sur les valeurs de croissance, vu que l’on peut acheter n’importe quand, l’AF a raison aussi. 🙂

    Bonne journée !

    Répondre
  5. Non seulement avoir une performance supérieure aux indices durablement est difficile, mais avoir un meilleur ratio rendement/risque l’est encore plus!
    Un autre écueil de la gestion active:il est très difficile de faire la différence entre une surperformance due à un processus d’investissement réellement efficace, et une surperformance due à la chance.
    Ce qui prouve par exemple la pertinence de la gestion « value » longtemps utilisée par Buffet n’est pas le fait qu’il ait surperformé le S&P500 pendant 40 ans, mais le fait que tout un groupe d’investisseurs formés par Benjamin Graham, avec des portefeuilles differents mais constitués grace à un processus d’investissement similaire l’aient fait également, en ayant commencé à des periodes différentes et ayant pour certains continué à surperformer plus longtemps encore (Buffet ne fait plus vraiment du « value » à la Graham depuis des années, mais plutôt du GARP, plus adapté à la taille de Berkshire…)
    Et enfin, le rapport gain potentiel/travail fourni d’une gestion passive est tout simplement imbattable, battre le marché n’est certe pas impossible (mais impliquera très certainement un risque réel et/ou supposé plus élevé), mais cela nécessitera un travail conséquent, et pour rentabiliser ce temps de travail, il faut que le gain soit en rapport avec l’effort fourni, donc démarrer avec un capital déjà important (sans compter que plus de mouvements implique plus de frais de transactions, difficilement absorbables avec un petit portefeuille).
    Entre le temps passé par un « petit » investisseur pour suivre régulièrement ses titres, pour un rendement qui reste quoiqu’on en dise espéré mais incertain, voire negatif, et le temps que ce même investisseur pourrait passer à faire une formation pour développer ses compétences professionnelles et augmenter ses revenus d’activité futurs, chaqu’un ses choix….

    Répondre
    • C’est certain, trouver des actions dont les cours passent la plupart de leur temps à grimper au cours de l’historique et en acheter, cela ne nécessite quasiment aucune connaissance et peu de temps.

      Il faut quand même savoir utiliser 1 ou 2 moyennes mobiles 🙂
      Pas besoin de lire des insanités comptables et financières.

      Ce qui prend le plus de temps c’est d’avoir confiance dans la moyenne.

      Une fois que l’on s’est prouvé que cela fonctionne, c’est bon.

      Répondre
  6. Bonjour Arnaud et autres

    Je tombe sur un article dont l’intérêt est grand pour moi. Merci de partager ces conseils qui sont d’une extrême valeur pour qui veut commencer en bourse et gagner avec.

    Il y a quelques temps j’ai acheté et lu dans le best seller <> d’Olivier Seban que, pour gagner en bourse, il fallait acheter quand tout le monde vend et vendre quand tout le monde achète.

    Alors en liant cet article, je me demande si cette technique partagé par Seban est vraie.

    Si oui, comment déterminer la période dans laquelle tout le monde achète et celle dans laquelle tout le monde vend?

    Au plaisir

    Nathanael

    Répondre
    • Bonjour Nathanael,

      Heureusement il y a plusieurs façons d’investir en bourse. Ce qu’a voulu dire O. Seban c’est qu’il ne faut pas arriver trop tard dans la tendance (ou cycle). Si le cycle est en haut il ne faut pas acheter. S’il est en bas il ne faut pas vendre.

      Cependant, ce n’est pas binaire. Certaines actions pourront être achetées au plus haut, d’autres surtout pas.

      Quand un titre monte il faut le conserver voire en racheter. Quand il baisse il faut le vendre.

      Il y a diverses stratégies de gestion de portefeuille. Toutes sont assez faiblardes. Elles moyennent toutes.

      Ce qu’il faut faire c’est penser en dehors de la boîte. Il faut se diversifier sur les actions qui ont les plus fortes tendances. Il est très facile de les détecter.

      La plupart des fonds font à peine mieux que l’indice de référence si ce n’est moins. Si vous avez le temps d’attendre 20 ans pour doubler votre capital…

      Répondre
      • Quand un titre monte, il faut arrêter l’achat, l’occasion est déjà passé.
        Il faut plutôt mettre en vente au seuil souhaité.
        Quand le titre baisse, pareil, ne pas vendre, mais mettre les ordres d’achat au seuil souhaité.

        Acheter quand ça monte est la meilleure façon d’arriver trop tard et d’encaisser la baisse.
        Vendre quand ça baisse est la meilleure façon d’arriver trop tard et de vendre au moins cher!

        Répondre
        • @David:
          « Acheter quand ça monte est la meilleure façon d’arriver trop tard et d’encaisser la baisse.
          Vendre quand ça baisse est la meilleure façon d’arriver trop tard et de vendre au moins cher! »
          Pas forcément…on pourrait en discuter longement avec des personnes ayant été ces dix dernières années, actionnaires par exemple d’un côté de boites comme Air liquide,Essilor, Hermes…et de l’autre côté des sociétés comme Orange, Gdf Suez…
          Que ça monte ou que ça baisse, il y a souvent une raison, pas toujours bonne, mais pas forcément toujours mauvaise, loin de là!

          Répondre
          • Même si il y a toujours une bonne raison pour acheter, je maintiens qu’acheter en hausse, c’est prendre le risque d’acheter à un point haut.
            Typiquement, j’ai acheté Total à 33 renouvelé à 34. Soit pas loin du point bas.
            En gros j’ai acheté quand le marché vendait.
            J’ai fait la même pour le CA, j’ai acheté quand le marché vendait, il a continué à vendre encore (cours à-40% de mon prix d’achat), puis il s’est mis à racheté.
            Je l’ai revendu quand j’ai estimé avoir fait mon gain (+80%), j’aurai put faire plus de gain en attendant, mais avec un risque plus élevé, donc pas la peine de stagner 2 ans sur une position pour espérer faire +3 ou +4%.

            A contrario, j’ai acheté Véolia en même temps que tout le monde, et j’ai fait -75% à un moment, là j’ai profité de la vente massive pour me renforcé, ce qui fait que je côte maintenant à +20%
            Même blague avec Orange, mais j’ai pas renforcé en période de vente, et je suis donc encore en négatif. (moins qu’avant)

            Donc faire le mouton n’est pas la bonne solution.

        • @David, là je ne suis pas d’accord. Comme dit Yoshi, sur des valeurs de croissance, ce qui vous dites est faux. Par contre, il est vrai que l’on peut attendre une baisse pour acheter à bon compte.

          Mais sur ce genre de valeurs on risque d’attendre longtemps. Regardez SBUX depuis 2009 ou AMBA. Si vous devez attendre une bonne baisse…

          Si, au contraire, vous avez ajouté chaque mois 1000 euros (ou plus) sur ces valeurs, votre gain est bien supérieur.

          Il faut travailler avec l’action des prix. Il faut aussi savoir reconnaître une simple consolidation saine d’un retournement de tendance fondamental.

          C’est pour cela que le trading (et l’investissement) ne se limite pas à du fondamental. Se baser sur des chiffres financiers pour investir n’est pas assez. Il faut prendre en compte le comportement des prix (ie de tous les intervenants).

          Répondre
        • @David:
          ….et acheter sur un point bas…c’est prendre le risque d’investir dans un titre qui est loin d’avoir fini sa chute!

          Répondre
          • @yoshi, Si vous avez sélectionné avec soin votre action, que vous achetiez haut ou bas, si l’action se plante, c’est que votre analyse était fausse.
            Donc si votre analyse est bonne, je maintiens qu’acheter à un bon bas est le plus rentable.

  7. Acheter quand tout le monde vend, vendre quand tout le monde achète…tu peux essayer, mais la majorité des investisseurs qui s’ y essayent se plantent.
    Respecter à la lettre une allocation d’actifs prédéterminée est tellement plus simple et efficace, permet de renforcer mécaniquement ce qui baisse et alleger ce qui monte, pourquoi vouloir se compliquer la vie quand ce qui fonctionne est aussi…ce qui est le plus simple?
    Pour investir sereinement en bourse, mieux vaut lire Jack Bogle que M.Seban , dont l’expertise dans le domaine est plus que discutable à mon avis (pour rappel, il recommendait il n’y pas si longtemps que ça d’investir à long terme dans un tracker à levier pour faire du 16% l’an….si il avait eu un minimum de connaissances sur ce type de produits, il se serait rendu compte de l’énormité que représente ce « bon conseil »…), chaqu’un son domaine, le sien, c’est l’immobilier!

    Répondre
    • Arriver à acheter bas et vendre haut est possible.
      Mais à une condition : vous souhaitez déjà acheter l’action et vous attendez un point bas (ou votre seuil) bas avant d’acheter.

      C’est ce que j’avais fait avec credit agricole il y a quelques années.

      Dans l’absolu, je conseillerai plutôt d’avoir une idée de ce qu’on veux acheter, mais de ne pas l’acheter trop cher. (typiquement acheter Total à 50€ n’est pas forcément une bonne idée.)

      Répondre
      • @David, les titres que vous citez ne sont pas des gagnants. Ils connaissent effectivement des tendances, mais ces tendances ne sont pas pérennes. Il faut pratiquer du swing trading avec et revendre dès que la tendance est terminée.

        Moi je parle des gagnants : SBUX, AMBA, Essilor, Air Liquide, Advaxis (1000% en 5 mois), CERN, CHD, …

        Quand, comme beaucoup d’investisseurs / traders, vous arrêterez d’acheter des perdants, vous gagnerez (ou gagnerez plus). (Je le dis sans vous viser particulièrement et sans animosité)

        Beaucoup de traders ont peur d’acheter au plus haut (même les actions gagnantes). Il y a donc une technique pour gagner à tous les coups (ou presque) sur les actions perdantes.

        C’est ce qui est bien en bourse : tous les chemins mènent aux gains.

        Bref, il ne vous manque plus qu’à savoir comment trouver les actions gagnantes ! 🙂

        Répondre
        • @Michel, chacun ses choix et ses décisions en fonction de ses critères.
          Typiquement, pour moi CA a été une action gagnante. Même si maintenant je n’irai pas dessus.
          Vous direz le contraire, car elle ne passe pas vos critères.

          Ensuite, je trouve également que vos choix sont mauvais, mais n’utilise pas une façon hautaine de le dire.

          Par exemple Starbucks je le considère comme une marque de mode. Reste juste à voir si ils utilisent les franchises pour acquérir de l’immobilier.
          Là si le capital est important, le prix peut être intéressant. (à première vue, c’est plus une ascension type Apple qu’une ascension sur une base solide)

          Donc pour une action gagnante, ça me semble casse gueule.

          Ensuite pour Essilor, Air Liquide, …, je rappelle un vieux principe en Bourse : les arbres ne montent pas jusqu’au ciel.
          Typiquement, Essilor côtait 30 il y a moins de 5 ans, 110 maintenant.
          Rentrer maintenant me semble plutôt risqué. Même si le fondement de l’entreprise est bon, leur situation assuré, le cours de cette action très à la mode en ce moment (recommandé depuis 2 ans par tout les médias d’investissement) me semble risqué.
          D’ailleurs, beaucoup d’investisseurs pro et gagnant disent clairement que quand tout le monde sais qu’il faut acheter, c’est le moment de vendre.

          Vous voyez donc qu’il n’y a pas une façon d’analyser, mais plusieurs.
          Chacun à son approche, et je ne me permettrai pas de critiquer l’approche de quelqu’un d’autre, et encore moins de dire que son approche est mauvaise! Surtout que vous ne connaissez pas le résultat de mon approche, donc s’avancer comme vous le faites me parait digne d’un commercial cherchant à vendre sa méthode!.

          Répondre
          • Cher David,

            Le langage écrit ne fait pas tout passer. Je ne me montre pas agressif ou hautain, ou si c’est le cas, ce n’était pas mon intention. C’est juste que j’ai fait beaucoup de recherche dans le domaine, vécu plusieurs krachs, subi quelques arnaques et suivis de mauvais conseils. Et que je suis aussi pressé quand j’écris des commentaires 🙂

            Loin de moi également l’intention de critiquer votre méthode.

            Il est vrai que les arbres ne montent pas au ciel, que chaque méthode est valable quand elle marche, et qu’il y a beaucoup d’arnaques sur le web, et j’ajouterai que le problème n’est pas de savoir si les arbres montent au ciel. Le problème est de savoir si on peut profiter d’une tendance longue en entrant à un certain moment et en sortant avant le retournement.

            Je suis aussi simplement factuel. Essilor valait 30 il y a 5 ans. OK. Mais c’est sans compter les splits. J’ai débuté la bourse en 1995. J’entendais déjà ce discours à l’époque. Déjà Essilor, L’Oréal & co étaient très chères (en terme de PER). Elles cotaient déjà 40 ou 100 (en francs). Et les francs de l’époque valaient la même chose qu’un euro aujourd’hui.

            Aujourd’hui, sur le graphique historique, ces 100 euros sont égaux 5 euros sur le graphique à cause des splits successifs.

            Cela veut dire que ce que l’on prenait pour un prix très élevé à l’époque n’est qu’un petit point en bas à gauche sur le graphique historique aujourd’hui !

            Vous avouerez que c’est une perspective intéressante.

            Mais je comprends que l’on soit dubitatif quand on n’a peut-être pas les outils pour dire si cette tendance va continuer ou pas. (je ne dis pas que vous ne les avez pas).

            On oublie aussi que les entreprises génèrent de la valeur (contrairement à l’immobilier).

            Et je ne parle même pas de Apple. Après tout, ce n’était qu’un vendeur de pommes (pour ceux qui on vu Forrest Gump). Je suppose que l’action était déjà très cher dans les années 80. En tout cas elle valait 0.36 en 1994 (beaucoup moins en 1988) et 128 aujourd’hui.

            Donc, certains arbres montent jusqu’au ciel… ou presque. Et rien n’est trop cher si on sait jusqu’où c’est encore bon marché.

            SBUX est peut-être à la mode. Mais il y a plein d’autres « pépites ». Gilead Sciences, VIPS, …

            Là où je suis d’accord avec vous c’est qu’on n’est pas obligé d’acheter ce qui a déjà monté. On peut aussi acheter au début de la hausse, ou à la fin de la baisse.
            Et là, on se moque bien de la valeur économique ou fondamentale de l’entreprise.

            Et la preuve c’est que les mêmes méthodes (graphiques) fonctionnent sur le Forex ou sur les indices, sur toute unité de temps. Et même en UT 1 minute.

            La plupart des fonds, si ce n’est tous, ne font pas mieux que quelques pourcents de plus que les indices.
            Tous les gens qui jasent actuellement ont acheté au plus bas en 2009.

            Je suis un passionné d’analyse technique. Et pour moi le débat entre AT et AF est depuis longtemps clos.

            Seule l’AT peut vous permettre de faire plusieurs % par jour. Mais si vous avez un portefeuille de plusieurs millions, tant mieux pour vous. La plupart des gens veulent juste passer moins de 20 ans à amasser un capital intéressant tout en démarrant avec peu d’argent. S’il doivent attendre que le CAC40 fasse 1000% !

            Vous savez, même avec Peugeot on peu avoir fait +300%. Pourtant j’ai connu des tas de gens qui avaient perdu de l’argent en bourse parce qu’ils ne savent pas quand acheter. Ou vendre.

            Je reviens à votre message. Vous dites qu’Essilor est recommandée depuis 2 ans par tous les médias. En fait elle est recommandée depuis 20 ans !
            Air Liquide était à l’époque la valeur de bon père de famille. Pépère mais sûre. Elle a changé et son profil est plus agressif.

            Il y a aussi les étoiles filantes comme Taser. 3000% en quelques mois puis s’en va. Ce n’est pas durable mais entrer à un moment ou l’autre de ces tendances cela fait du bien.

            Là où je suis d’accord avec vous également, c’est qu’il y a plusieurs façons d’analyser (sauf l’AF – je plaisante), d’investir et de trader. Mais, mieux vaut utiliser celles qui fonctionnent le mieux, sur les meilleurs supports.

            Je ne comprends pas que vous disiez que Essilor est cher. Le principe d’une valeur de croissance est d’être cher. Sans doute voulez-vous dire que, localement sur la courbe, elle est trop éloignée de la moyenne et qu’il faut attendre une consolidation. Là je suis d’accord.

            Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais les actions que j’appelle perdantes on morflé pendant les krachs. Ceux qui achètent au plus bas font de belles plus-values, mais il faut attendre des années pour retrouver de telles aubaines.

            Je dis simplement qu’il n’est pas besoin d’attendre des années pour gagner 80%. De nombreuses actions le font en quelques semaines chaque trimestre. Il n’est pas stupide d’essayer de trouver ces actions, de savoir quand les acheter et quand les vendre avant qu’elles se retournent.

            Le trading sur actions en daily est chi…t. On s’ennuie.
            Mais c’est vrai qu’il y a aussi des méthodes pour investir régulièrement sans grand risque. Sauf celui d’exposer beaucoup d’argent en bourse.

          • En fait, votre post me fait penser à un vieux débat sur le côté passif d’un revenu, si il est nécessaire d’y passer beaucoup de temps.

            En gros, vous indiquez que vous êtes capables de faire de bonnes performances rapidement.
            La question qui intervient à ce moment là est le temps passé à suivre la bourse.
            Pour être précis, je suis incapable de vous citer un cours de bourse actuellement, ni d’aucune des actions que je possède, ni même du cac. En ce moment, je ne regarde mon portefeuille guère plus d’un fois par an.
            La façon de gérer son portefeuille et le temps passé à également une importance.

            Pour Air liquide, typiquement, quelqu’un ayant investi ces derniers mois (mars/avril) aurait actuellement une moins-value d’environ 8%.
            Donc je reviens à ce que je disais, tout moment n’est pas bon pour acheter une action.
            Au passage, Essilor et air liquide ont pris une baisse en 2009, donc ont subi la crise comme les autres.

            Donc il faut pas mal de critères personnels pour faire un choix!
            Choix fonction de ses objectifs, de sa façon de gérer et du temps consacré

  8. Bonjour Arnaud,

    il n’y a donc plus qu’à se lancer. La méthode que tu évoques est aussi celle du milliardaire Warren Buffet.
    Il nous suffit donc de devenir des investisseurs passifs à notre tour.

    amicalement,

    Pascal

    Répondre
  9. Un exemple de signal permettant de gagner presque 50% en un mois sur une bonne petite et courte tendance : INNL Je colle le lien de l’image au cas où la balise ne marcherait pas : image

    Et un autre : 76% en 3 mois.

    Bon, c’est un indicateur très simple. Il ne permet pas toujours de gagner beaucoup. Il y a des faux signaux avec de petites pertes. Il faut le combiner avec d’autres indicateurs et un peu d’expérience.

    Et le plus c’est que cela marche pareil avec des unités de temps de 1 minute sur le Forex ! C’est ça que je trouve génial !

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  10. Si il y a bien une chose sur laquelle je rejoins David, c’est bien le rapport temps et energie dépensés vs retour d’investissement espéré!
    Si un investisseur est persuadé que son mode de gestion a une réelle « valeur ajoutée » sur le marché (et en admettant que ce soit effectivement le cas…), quel est l’interet de passer des heures en analyses, technique et/ou fondamentale, pour un portefeuille de disons 5000 €?
    Si vous faites par exemple +12%, alors qu’une approche indicielle vous aurait délivré +10%, vous vous serez battus pour 2%…de 5000 €, soit 100 €…

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  11. Article très intéressant qui me permet de comprendre un peu mieux ce marché, qui est un peu flou pour moi. Merci !

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