Les 7 raisons qui vous motivent à posséder une assurance-vie

L’assurance-vie est certainement le placement préféré des Français. C’est d’ailleurs un engouement qui ne se dément pas depuis plusieurs dizaines d’années. Les questions que l’on peut se poser et qui semblent intéressantes est de savoir pourquoi les Français souscrivent-ils un contrat d’assurance-vie ? Quels sont leurs motivations et leurs objectifs financiers ?

Nous avons enfin une réponse grâce à l’Association Française de l’Assurance (AFA). Cette dernière a consulté 5000 de ses adhérents.

Quel est le résultat de cette enquête ?

  1. 27 % des Français épargnent sur un contrat d’assurance-vie pour préparer leur retraite
  2. 16 % le font pour transmettre un patrimoine ou un héritage à leurs proches
  3. 14 % épargnent par simple mesure de précaution.
  4. 11 % souhaitent faire fructifier un capital.
  5. 10 % utilisent l’assurance-vie pour un projet spécifique.
  6. 7 % veulent profiter de la fiscalité avantageuse de l’assurance-vie
  7. Le reste des épargnants voit l’assurance-vie comme un moyen de protéger leurs proches si le besoin devait se faire sentir.

Voici donc un aperçu des motivations des Français qui souscrivent un contrat d’assurance-vie.

Grâce à cette enquête, on se rend vite compte qu’il y a une multitude d’objectifs financiers et patrimoniaux qui se cachent derrière la souscription d’un contrat d’assurance-vie.

Ces personnes sont plus de 85 % à ne souscrire que sur un fond en euros. Bien sûr, le Français joue la carte de la sécurité, c’est louable, mais ce n’est pas mon choix (j’investis pour du très long terme). Quand on sait que les sommes d’argent sont immobilisées parfois pour plusieurs dizaines d’années, quel dommage de se priver de la dynamique des fonds actions.

Parmi les personnes qui souscrivent un contrat d’assurance-vie, la grande majorité le font auprès de leur banquier. Là encore, « quelle erreur », il suffit d’acheter le premier magazine spécialisé (cela fait des années que je suis abonné par exemple à « Mieux-vivre votre argent ») qui détaille tous les ans les performances des contrats, pour  se rendre compte que ceux des banquiers sont dans leur grande majorité les moins performants. Sans surprise, les plus performants, on commence à avoir le recul nécessaire sur de nombreux contrats, ce sont les contrats en ligne sans frais, l’exemple du n°1 de l’assurance-vie en Europe : Generali : 0 € de frais d’entrée et 0 € de frais sur versements. Comparer et trouver la meilleure assurance-vie

Avez-vous un contrat pour commencer à financer vos projets ? Quelles ont été vos motivations lorsque vous avez souscrit votre première assurance-vie ? D’ailleurs combien en possédez-vous ? Dans mon foyer, nous en possédons quatre (ce sera d’ailleurs l’objet de mon prochain article).

Vous n’avez toujours pas d’assurance-vie… Quelles sont vos réticences ? Vos freins ?

N’oubliez jamais que l’assurance-vie vous permettra d’épargner à votre rythme en bénéficiant au bout de 8 ans d’une fiscalité avantageuse. N’hésitez pas, ouvrir un premier contrat fait souvent peur (on a peur de se tromper, de bloquer son argent…), mais une fois que l’on a passé le cap, sans aucun doute, vous ne regretterez pas votre choix. J’ai un exemple concret dans mon entourage proche d’une personne qui était « réticente » à en ouvrir un, aujourd’hui après 4 années d’épargne, elle est enchantée de voire que son capital croît sans qu’elle ait à y penser.

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17 réflexions au sujet de “Les 7 raisons qui vous motivent à posséder une assurance-vie”

  1. Effectivement Arnaud, un trop grand nombre d’investisseurs par peur, manque d’informations ou manque de connaissances se contentent de rendements dérisoires.

    Pourtant, à long terme (10 ans et plus) les actions représentent de très loin l’investissement le plus rentable et celui qui vous protège le mieux des effets néfastes de l’inflation.

    Pour ma part, il n’existe rien au monde pour me faire perdre la foie vis à vis les actions…

    Martin

    Répondre
    • @ Martin

      Evidemment je pense comme toi, seulement il faut aussi penser à la stratégie à adopter quand le marché se retourne.

      Arnaud

      Répondre
  2. Bonjour,

    En France l’assurance-vie est un véritable paradis fiscal : Pas de plafond de versement, pas de limites géographiques et surtout pas d’impôts ! Il serait vraiment dommage de ne pas en profiter. A compléter avec un PEA pour une approche plus court-termiste.

    Cordialement,

    Nicolas

    Répondre
  3. Pour ma part j’ai liquidé mon assurance vie avant le quantitative easing de la BCE. Je viens de me rendre compte qu’il vaut mieux investir dans le but de gagner du cash tout de suite plutôt que d’utiliser les supports gouvernementaux. L’assurance vie c’est de l’épargne qui dort, si on a pas 300 000 euros a mettre dessus ça sert à rien. Par contre la bourse, l’entreprise ou l’immobilier rapporte bien plus! Surtout avec la dévaluation de l’euro qu’on va subir jusqu’en 2016 je n’épargnerais rien du tout, hormis le strict minimum d’épargne de précaution dont une partie en cash.

    Bons investissements à tous!

    Répondre
  4. Salut Arnaud !
    Pour moi l’assurance vie est un moyen de booster son épargne grâce aux plus-values engendrées. Le fond en euro n’a quant à lui, pour moi, aucun intérêt, car son rendement est faible et il ne peut même pas servir d’épargne de précaution (à moins d’avoir son AV depuis plus de 8 ans afin de pouvoir débloquer de l’argent sans payer trop de prélèvements). J’ai pour ma part une épargne de précaution d’environ 10 000 € et une épargne « à booster » placée sur des fonds en actions de mon AV et sur un PEA. Ceci me permet de diversifier mon épargne et de minimiser les risques.

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    • @ Yves

      Je t’en ai déjà parlé, je ne vois pas l’intérêt d’avoir une épargne de précaution aussi importante, 3 à 4 mois de salaire, cela me semble être suffisant.

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  5. Bonjour,

    Je rejoins Martin et Benoit : la bourse, l’immobilier et l’entreprise (sa propre entreprise) sont bien plus rémunérateurs.

    L’assurance-vie est aussi un piège car les sommes ne sont pas garanties. En effet, le fonds de garantie n’est pas assez bien fourni pour pouvoir, en cas de crise systémique, couvrir tous les épargnants.

    Répondre
    • Bonjour Michel,

      La comparaison concernant la rentabilité est quand même grandement biaisée. Dans un cas les fonds sont confiés à un gestionnaire et on peut passer la journée au bar du coin dans les autres il faut se bouger les fesses.
      D’autre part ils sont plus rentables puisqu’on compare des moyennes mais la rentabilité n’est pas assurée. Pour la bourse par exemple on entend rarement des petits porteurs qui se sont installés aux Bahamas suite à leur investissement sur Eurotunnel on en entend bien plus qui regrettent et qui se seraient volontiers contentés des rendements médiocres de l’assurance-vie.
      Pour l’immobilier la rentabilité n’est pas non plus forcément toujours au rendez-vous (vacance locative, impayés…)
      Enfin concernant l’entrepreneuriat les faillites ne sont pas rares : http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/01/23/les-faillites-d-entreprises-refluent-en-france_4561932_3234.html. Si on regarde le taux de survie à 5 ans http://insee.fr/fr/insee_regions/limousin/themes/focal/focal-92/focal-92-1.png c’est près d’une création sur deux qui ne passera pas le cap des 5 ans. Je ne pense pas qu’aller dire à ces créateurs que créer sa propre entreprise est bien plus rentable qu’une assurance-vie leur soit d’une grande consolation…
      Les études empiriques on ne peut pas s’en passer (il faut bien que les gens qui travaillent à l’INSEE mangent aussi !) mais il ne faut pas oublier ce qui compte au final ce sont les résultats que l’on peut atteindre soit-même

      En cas de crise systémique en effet les fonds de garantie ne suivront pas cela dit comme tu le dis dans ton article les états auront déjà ponctionné les salariés (qui ne pourront plus payer leurs loyer donc la rentabilité de l’immobilier va s’en ressortir) et les entreprises (donc idem moins de rentabilité pour les créateurs moins de dividende pour les actionnaires …)
      Bref on n’a pas fini de morfler faut pas s’inquiéter…

      Répondre
      • @ Didier-fabrice

        Merci pour ce commentaire structuré et complet, j’apprécie…

        Un investisseur est par nature une personne optimiste qui croit en l’avenir. Si ce n’est pas le cas, autant placer son argent sur un livret A et surtout ne rien faire…

        Répondre
  6. Bonsoir tout le monde,

    je dirais aussi que les gains en assurance vie ne sont réalisés que si vous vendez vos parts et arbitrez régulièrement.

    L’investissement immobilier procure un rendement grâce aux loyers et donc génère des revenus passifs (à la différence de la bourse ou du modèle entreprise). 500-700 euros par mois pour un investissement de 80 000 euros par exemple. 6-10% de retour sur l’investissement. Intéressant comparé à du 2-3% en assurance-vie ?

    L’immobilier est en plus basé sur un actif tangible et non une valeur papier. Il est plus facile à comprendre que la bourse qui est basée sur la spéculation.

    Selon les pays, les règles fiscales vous permettent de diminuer grandement l’impact de la fiscalité (dépréciation, déduction des intérêts de l’emprunt, voyages pour visiter le bien,etc).

    Enfin, l’effet levier permet de développer le potentiel d’enrichissement.

    Vos avis ?

    Répondre
    • Bonjour Isablelle,

      Je ne vais pas cracher sur l’immobilier puisque c’est mon pilier de prédilection mais la passivité est plus ou moins marquée. Il faut réaliser (ou faire réaliser mais gérer des intervenants c’est aussi du travail) les travaux, assurer la gestion locative (la location saisonnière c’est pas du tout passif)
      Un investissement en bourse dans une optique de dividende peut être beaucoup plus passif.
      Reste en effet l’effet de levier qui est plus simple à mettre en place mais ne pas oublier non plus que si l’augmente les potentiels gains il augmente aussi les potentielles pertes

      Répondre
    • @ Isabelle

      La bourse peut générer des revenus passifs.
      Il faut alors s’orienter vers des actions qui distribuent un dividende croissant.

      Concernant l’immobilier, ma préférence va à l’investissement dans les garages.

      L’immobilier et la bourse sont tous les deux des investissements « spéculatifs » (pour employer ton terme). La différence, c’est la durée des cycles…

      Pour cette raison, aucun des deux vecteurs est à négliger dans la construction d’un patrimoine.

      Au plaisir

      Répondre
  7. Je n’ai pas encore d’assurance vie parce que j’étais jusqu’à présent dans une longue période d’apprentissage au niveau de la finance, la bourse, etc.

    Maintenant en revanche, j’y pense de plus en plus, ne serait-ce que pour « prendre date ».
    Je pense d’ailleurs que je me tournerai sans aucun doute vers un contrat multi-support.
    Par contre, je ne sais pas encore comment partager mon capital entre le fonds en euro et les UT.

    J’avais lu que l’on pouvait se baser sur l’âge pour distribuer correctement son capital :
    http://www.en-bourse.fr/quelle-assurance-vie-pour-quel-age/

    Personnellement, je crois surtout que ça dépend du profil de l’investisseur.
    Quelqu’un de jeune peut être très prudent et n’allouer que 10 % de son capital en UT, alors que quelqu’un de plus matûre peut tout à fait être plus dynamique et faire par exemple 50/50.

    Mais tant que je n’ai pas encore de réponse à cette question, c’est vrai que j’hésite un peu…

    Répondre
    • @ JM

      L’âge est important uniquement quand le patrimoine est effectivement constitué. (Il faut alors penser à le sécuriser). Ce qui compte, c’est le long terme et la manière dont tu souhaites investir. Risque ou pas, épargne régulière ou pas…

      Un bon moyen pour se faire la main sur un contrat d’assurance-vie est d’investir 80 % sur le fond en euros et 20 % sur une ou deux unités de compte, de préférence, bien notée par Morningstar. Tu dois également comprendre la logique des fonds que tu choisiras…

      A bientôt,

      Arnaud

      Répondre
      • Merci beaucoup pour ce conseil.
        Ça me semble en effet une très bonne manière de commencer, sans trop risquer.
        Je suis toujours à temps de rajouter des UC si je vois que tout roule.
        En plus, je connais très bien Morningstar, donc c’est déjà ça de gagné 😉

        Répondre
  8. Salut,
    Le motif principal qui m’a poussé à détenir une assurance-vie est pour mieux anticiper ma retraite. De plus, en ayant des revenus supplémentaires, je peux déjà envisager le financement des études de mon fils.

    Répondre

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